Automatiser la vérification du commit
Automatiser la vérification du commit avec commitlint
Sommaire
Si on schématise grossièrement, Crossplane reprend le but initial de Terraform — IaC déclarative, gestion de state, etc. — en l'adaptant au modèle Kubernetes. Il s'installe sur un cluster et étend ses fonctionnalités pour permettre la gestion de ressources cloud qu'il va alors scruter et réconcilier automatiquement. In fine, ce cluster agira comme un control plane pour ressources cloud et on le présente alors comme un framework de control plane cloud-natif. Aussi, il s'intègre bien dans la logique de platform engineering en permettant de définir des abstractions poussées.
Ce projet open-source lancé par la société Upbound a rejoint la Cloud Native Computing Foundation (CNCF) en 2020 et est aujourd'hui au niveau de maturité incubating depuis septembre 2021. J'ai découvert ce projet lors de la KubeCon de Paris 2024 et il m'a semblé intéressant d'en présenter les principaux concepts pour bien cerner l'étendu de ses capacités.
En quelques mots, c'est une approche visant à améliorer l'expérience développeur par la mise en place d'une plateforme de service permettant de demander de manière abstraite des ressources d'infrastructure. La complexité est alors gérée par les administrateurs de la plateforme et invisible pour les utilisateurs.
Appliqué à notre cas, cette plateforme sera alors notre cluster Kubernetes sur lequel nous pourrons demander de l'infrastructure abstraite (e.g. "Un environnement de développement sur AWS") que Crossplane se chargera de mettre en place.
Crossplane fournit un chart Helm pour faciliter son installation. On pourra l'installer sur un cluster de test avec la commande suivante qui mettra en place un Namespace
(optionnel), des ServicesAccounts
, des Secrets
, des ClusterRoles
/ClusterRoleBinding
, un Service
, des Deployments
, des CRDs et des nouveaux endpoints d'API.
helm install crossplane \
crossplane-stable/crossplane \
--namespace crossplane-system \
--create-namespace \s
--set provider.packages='{xpkg.upbound.io/crossplane-contrib/provider-aws:v0.39.0}'
On pourra également installer la CLI crank
disponible à cette adresse : https://releases.crossplane.io/stable/current/bin. Elle contient des outils pour le rendering, la validation de templates et des fonctions en local.
Une fois que tout est en place, rentrons maintenant dans le vif du sujet.
À l'image de Terraform, Crossplane utilise la notion de provider pour désigner le composant responsable de faire les appels API vers les systèmes externes. Upbound distribue ses providers par "famille", à l'échelle d'un provider par service cloud (i.e. pour la famille AWS : un provider S3, un autre pour RDS, etc.). En plus des providers de service, chaque famille dispose aussi d'un provider de configuration globale pour cette famille. Ce dernier est déployé automatiquement dès que l'on utilise un des providers de service. Pour l'exemple et vous rappeller qu'il existe, nous l'utilisons explicitement pour déclarer notre premier provider, mais il n'est pas nécessaire.
Exemple de déclaration de providers :
apiVersion: pkg.crossplane.io/v1 kind: Provider metadata: name: provider-family-aws spec: package: xpkg.upbound.io/upbound/provider-family-aws:v1.3.1 --- apiVersion: pkg.crossplane.io/v1 kind: Provider metadata: name: provider-aws-rds spec: package: xpkg.upbound.io/upbound/provider-aws-rds:v1.4.0
Upbound distribue ces providers sur son marketplace sur lequel on pourra consulter la liste de tous les providers natifs.
L'ajout d'un provider créé de nouveaux enpoints d'API qu'on utilisera pour créer nos différentes ressources externes. Les endpoints sont propres à chaque provider, et on consultera la documentation du provider pour voir quels types d'objet nous sont désormais accessibles. Le provider RDS rajoute l'endpoint rds.aws.upbound.io/v1beta1
par exemple. Notez que Crossplane peut gérer des révisions lorsque l'on change la version du paquet d'un provider, mais par défaut, il utilisera toujours la plus récente et n'aura qu'une profondeur d'historique de 1.
On va maintenant configurer ce provider. Cela peut se faire à deux niveaux :
ProviderConfig
qu'on référencera dans les ressources managées via spec.providerConfigRe.name
(exemple dans la prochaine section.) Ce sera alors une configuration que le contrôleur n'appliquera que pour la ressource en question. Comme les ressources créés depuis l'endpoints RDS sont de facto gérées par le Provider RDS, on ne précisera pas ici de référence entre les objets ProviderConfig
et Provider
.apiVersion: aws.upbound.io/v1beta1 kind: ProviderConfig metadata: name: provider-family-aws spec: credentials: secretRef: key: credentials name: example-aws-creds namespace: crossplane-system source: Secret
DeploymentRuntimeConfig
qu'on référencera dans le champ spec.runtimeConfigRef
de l'objet Provider
. La configuration sera alors appliquée au runtime du paquet du provider. L'exemple ci-dessous montre comment rajouter un flag au lancement du contrôleur pour activer une feature alpha.apiVersion: pkg.crossplane.io/v1beta1 kind: DeploymentRuntimeConfig metadata: name: enable-external-secret spec: deploymentTemplate: spec: selector: {} template: spec: containers: - name: package-runtime args: - --enable-external-secret-stores --- apiVersion: pkg.crossplane.io/v1 kind: Provider metadata: name: provider-family-aws spec: package: xpkg.upbound.io/upbound/provider-family-aws:v1.3.1 runtimeConfigRef: name: enable-external-secret # etc.
Notez qu'il est possible de faire une configuration 100% locale (e.g. avec le projet LocalStack) en modifiant l'endpoint du provider. On prendra soin d'adapter l'URL à notre usage.
apiVersion: aws.upbound.io/v1beta1 kind: ProviderConfig metadata: name: provider-family-aws spec: credentials: secretRef: key: credentials name: example-aws-creds namespace: crossplane-system source: Secret endpoint: hostnameImmutable: true url: type: Static static: http://host.docker.internal:4566 # Indique pour quels services on remplace l'endpoint par l'URL ci-dessus. # Attention, si la liste est vide, aucun service ne verra son URL changer. services: [s3, rds] skip_credentials_validation: true skip_metadata_api_check: true skip_requesting_account_id: true # etc.
Maintenant que notre provider RDS est déclaré et configuré, Crossplane va pouvoir interagir avec l'API AWS pour créer nos ressources. Demandons par exemple une instance RDS. L'objet Kubernetes suivant est alors appelé ressource managée.
apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance metadata: name: my-rds-instance spec: deletionPolicy: Delete providerConfigRef: name: provider-family-aws forProvider: engine: postgres engineVersion: 16.1 storageType: gp3 # etc.
N.B. : La documentation de l'API RDS se trouve ici : https://marketplace.upbound.io/providers/upbound/provider-aws-rds/v1.3.1)
Une fois que cette ressource managée est déclarée, Crossplane va alors scruter le cloud provider pour vérifier que la ressource externe est dans l'état que nous avons demandé et tentera de corriger le drift sinon. Par défaut, Crossplane interroge les providers toutes les minutes et on pourra ajuster cet intervalle avec l'argument --poll-interval n
du contrôleur. Notez qu'avec une valeur trop faible nos appels API risquent d'être bloqués par les cloud providers car trop fréquents. Crossplane reportera le statut des ressources managées en injectant un bloc Conditions
directement dans l'objet. Aussi, toutes les informations de la ressource externe qui sont connues après création (e.g. ARN, id, etc.) seront renseignées a posteriori dans le champ status.atProvider
de cet objet.
Exemple de création d'un bucket S3.
❯ kubectl apply -f kube/components/bucket.yaml
bucket.s3.aws.upbound.io/my-bucket created
❯ kubectl --namespace 'crossplane-system' logs 'provider-aws-s3-6f461b0ba11f-9fdbfcfbb-9945r'
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Instance state not found in cache, reconstructing... {"uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "name": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Observing the external resource {"uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "name": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Diff detected {# truncated}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Async create starting... {"trackerUID": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "resourceName": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket", "tfID": ""}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Creating the external resource {"uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "name": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Calling the inner handler for Update event. {"gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket", "name": "my-bucket", "queueLength": 0}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Successfully requested creation of external resource {"controller": "managed/s3.aws.upbound.io/v1beta1, kind=bucket", "request": {"name":"my-bucket"}, "uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "version": "66892", "external-name": "my-bucket", "external-name": "my-bucket"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Reconciling {"controller": "managed/s3.aws.upbound.io/v1beta1, kind=bucket", "request": {"name":"my-bucket"}}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Connecting to the service provider {"uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "name": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Instance state not found in cache, reconstructing... {"uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "name": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws ongoing async operation {"uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "name": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket", "opType": "create"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws External resource is up to date {"controller": "managed/s3.aws.upbound.io/v1beta1, kind=bucket", "request": {"name":"my-bucket"}, "uid": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "version": "66899", "external-name": "my-bucket", "requeue-after": "2024-05-18T19:09:21Z"}
2024-05-18T18:58:54Z DEBUG provider-aws Async create ended. {"trackerUID": "847345d5-55a2-49f0-a005-a25777e193b7", "resourceName": "my-bucket", "gvk": "s3.aws.upbound.io/v1beta1, Kind=Bucket", "error": null, "tfID": "my-bucket"}
❯ kubectl get events --field-selector involvedObject.name=my-bucket
LAST SEEN TYPE REASON OBJECT MESSAGE
29m Normal CreatedExternalResource bucket/my-bucket Successfully requested creation of external resource
❯ kubectl --namespace 'crossplane-system' get buckets my-bucket -o yaml | yq '.status.conditions'
- lastTransitionTime: "2024-05-18T19:27:05Z"
reason: Available
status: "True"
type: Ready
- lastTransitionTime: "2024-05-18T19:27:05Z"
reason: ReconcileSuccess
status: "True"
type: Synced
- lastTransitionTime: "2024-05-18T19:27:05Z"
reason: Success
status: "True"
type: LastAsyncOperation
❯ aws --endpoint-url=http://localhost:4566 s3api list-buckets
{
"Buckets": [
{
"Name": "my-bucket",
"CreationDate": "2024-05-18T15:42:18+00:00"
}
],
"Owner": {
"DisplayName": "webfile",
"ID": "75aa57f09aa0c8caeab4f8c24e99d10f8e7faeebf76c078efc7c6caea54ba06a"
}
}
On retrouve les informations de la ressource externe dans le champ .status
de la ressource managée
❯ kubectl --namespace 'crossplane-system' get buckets my-bucket -o yaml | yq '.status.atProvider'
accelerationStatus: ""
arn: arn:aws:s3:::my-bucket
bucketDomainName: my-bucket.s3.amazonaws.com
bucketRegionalDomainName: my-bucket.s3.us-east-1.amazonaws.com
forceDestroy: false
grant:
- id: 75aa57f09aa0c8caeab4f8c24e99d10f8e7faeebf76c078efc7c6caea54ba06a
permissions:
- FULL_CONTROL
type: CanonicalUser
uri: ""
hostedZoneId: Z3AQBSTGFYJSTF
id: my-bucket
objectLockEnabled: false
policy: ""
region: us-east-1
requestPayer: BucketOwner
serverSideEncryptionConfiguration:
- rule:
- applyServerSideEncryptionByDefault:
- kmsMasterKeyId: ""
sseAlgorithm: AES256
bucketKeyEnabled: false
tags:
crossplane-kind: bucket.s3.aws.upbound.io
crossplane-name: my-bucket
crossplane-providerconfig: default
my-key: my-value
tagsAll:
crossplane-kind: bucket.s3.aws.upbound.io
crossplane-name: my-bucket
crossplane-providerconfig: default
my-key: my-value
versioning:
- enabled: false
mfaDelete: false
Sur le cloud, certaines ressources externes ont des attributs immuables. Par exemple, AWS ne permet pas de modifier le nom d'un bucket S3. Terraform triche un peu avec ça en autorisant la modification des champs immuables mais en proposant alors de recréer ces ressources (i.e. supprimer le bucket et le recréer avec le nouveau nom.) Crossplane, ne dispose pas de ce type de mécanisme et on ne pourra pas modifier les champs immuables. Pour faire l'équivalent, on devra supprimer et recréer nous-même l'objet en question. Le nom de la ressource externe est alors le même que celui de la ressource managée par défaut.
Crossplane permet de configurer comment le provider se comporte quand une ressource managée est supprimée de Kubernetes. Cette configuration est faite dans le bloc spec.deletionPolicy
de la ressource et on distingue deux cas :
deletionPolicy: Delete
— La ressource externe est supprimée quand on l'objet est supprimé de Kubernetes (comportement par défaut)deletionPolicy: Orphan
— La ressource externe n'est pas supprimée quand l'objet est supprimé de Kubernetes (ce qui laisse des orphelins sur le cloud, à l'image d'un state rm
pour Terraform)Les managementPolicies
permettent de limiter les droits de Crossplane sur les ressources externes. On les spécifie dans le tableau spec.managementPolicies
de nos ressources managées. Voici les différentes valeurs (cumulables) possibles :
Policy | Fonctionnement |
---|---|
* | (Defaut) Crossplane a tous les droits sur la ressource externe. |
Create | Crossplane est autorisé à créer la ressource externe si elle n'existe pas. |
Delete | Crossplane est autorisé à supprimer la ressource externe quand la ressource managée est supprimée de Kubernetes. |
LateInitialize | On parle de late initialization quand un contrôleur Kubernetes met à jour les champs d'une ressource après sa création. Cette police autorise Crossplane à mettre à jour une ressource managée a posteriori notamment pour l'enrichir avec des informations sur la ressource externe qui ne sont connues qu'après sa création (e.g ARN.) |
Observe | Crossplane est autorisé à observer les ressources externes. Utile pour importer des ressources externes déjà existante sous forme de ressources managées. |
Update | Crossplane est autorisé à appliquer des changements sur les ressources externes quand des changements sont appliqués sur les ressources managées. |
On récapitule différentes combinaisons intéressantes :
Create | Delete | LateInitialize | Observe | Update | Description |
---|---|---|---|---|---|
✔️ | ✔️ | ✔️ | ✔️ | ✔️ | Police par défaut. Crossplane a tous les droits sur la ressource. |
✔️ | ✔️ | ✔️ | ✔️ | Similaire à la police par défaut sans pouvoir mettre à jour la ressource externe (ce qui la rend immutable du point de vue de Crossplane) | |
✔️ | ✔️ | ✔️ | ✔️ | Similaire à la police par défaut sans pouvoir rajouter à la ressource managée les valeurs de la ressource externe qui ne sont connues qu'après-création. | |
✔️ | ✔️ | ✔️ | Similaire à la police par défaut sans pouvoir rajouter à la ressource managée les informations connues a posteriori, ni modifier la ressource externe (union des 2 cas précédents.) | ||
✔️ | ✔️ | ✔️ | ✔️ | Similaire à la police par défaut sans pouvoir supprimer les ressources externes quand la ressource managée est supprimée. | |
✔️ | ✔️ | ✔️ | Similaire à la police par défaut sans pouvoir supprimer les ressources externes quand la ressource managée est supprimée ni modifier la ressource externe après création. | ||
✔️ | ✔️ | ✔️ | Crossplane ne supprime pas la ressource externe quand la ressource managée est supprimée. Crossplane n'importe aucun paramètre de la ressource externe. | ||
✔️ | ✔️ | Crossplane créé la ressource externe, mais n'applique aucun changement ni sur la ressource externe, ni sur la ressource managée et la suppression n'est pas autorisée | |||
✔️ | Crossplane observe seulement la ressource. | ||||
Aucune managed policy, équivaut à mettre la ressource managée en "pause" (les modifications n'ont plus lieu.) |
Important
Quand la fonctionnalité de managementPolicy
est activée et qu'on utilise une police différente de celle par défaut, la managementPolicy
a priorité sur la deletionPolicy
.
Nous savons désormais créer des ressources unitaires et paramétrer des droits. Il est alors temps de créer une première abstraction, à l'image peut-être de ce que permettent les modules Terraform.
Attention, là, ça commence à se gâter. Certains termes sont assez proches et on a vite fait de les confondre. Pour mettre en place une abstraction, nous allons devoir combiner différents concepts qu'on synthétise dans le schéma ci-dessous. Détaillons chaque élément, en commençant par les compositions.
Schéma d'interfaçage entre les différents concepts Crossplane
Une composition est une sorte de liste de ressource que l'on pourra créer par l'intermédiaire d'un seul objet (que l'on appellera alors ressource composite, nous y reviendrons). Prenons l'exemple ci-dessous :
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-first-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS resources: - name: RDSInstance base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance spec: forProvider: region: eu-west-3 # etc. - name: SubnetGroup base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: SubnetGroup spec: forProvider: region: eu-west-3 subnetIdRefs: - name: db-subnet1 - name: db-subnet2 tags: Name: My DB subnet group # etc.
On retrouve notre liste de ressources dans spec.resources[]
dans lequel j'ai remis notre instance RDS déclarée au début de ce billet, accompagnée d'un subnet group. Notez que spec.resources[].name
est purement arbitraire ici et permet uniquement de se repérer dans le template.
Le bloc spec.compositeTypeRef
indique quelle ressource composite est autorisée à utiliser cette composition. De plus, cela génère également un endpoint d'API qui nous permettra de référencer cette composition dans une autre composition. Dans l'exemple ci-dessous, on réutilise notre première composition et on déclare un rôle IAM supplémentaire :
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-second-composition spec: resources: ### Réutilisation de la première composition - name: MainRDS base: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS ### Déclaration d'une ressource supplémentaire - name: IamRole base: apiVersion: iam.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Role spec: forProvider: assumeRolePolicy: | { "Version": "2012-10-17", "Statement": [ { "Effect": "Allow", "Principal": { "Service": "eks.amazonaws.com" }, "Action": "sts:AssumeRole" } ] } # etc. # etc.
Maintenant que nous avons une première composition, nous allons devoir mettre en place un endpoint d'API que nous pourrons ensuite utiliser pour créer nos ressources composites.
Pour cela, nous allons créer un objet CompositeResourceDefinition
similaire à celui-ci :
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: CompositeResourceDefinition metadata: name: xrds.custom.api.exemple.org spec: group: custom.api.exemple.org names: kind: XRDS plural: xrds versions: - name: v1alpha1 served: true referenceable: true schema: openAPIV3Schema: type: object properties: spec: type: object properties: type: type: string # etc.
Cet objet permet essentiellement de définir un schéma d'API (type OpenAPI v3) pour la création de ressources composites. Nous définissons ainsi la structure de ces ressources en déterminant les champs que l'on pourra renseigner pour ces ressources (e.g. type d'instance, moteur de base de données, région). Les champs spec.group
et spec.names.kind
nous permettent de déterminer respectivement l'endpoint de l'API qui sera créé et le kind qu'on devra utiliser pour créer ces ressources.
N.B. : Par convention, Crossplane recommande pour les CompositeResourceDefinition
de préfixer spec.names[]
d'un x
pour rappeler que la définition des APIs est custom (dans le sens qu'elles ne sont pas créé par le contrôleur Crossplane, mais géré par nous-même.)
La création de la CompositeResourceDefinition
ci-dessus, engendre la création d'un endpoint custom.api.exemple.org
que nous pourrons utiliser avec le kind: XRDS
.
❯ kubectl get crds -o wide | grep 'custom.api.exemple.org' xrds.custom.api.exemple.org 2024-05-22T12:03:15Z
apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS metadata: name: my-composite-database annotations: crossplane.io/external-name: my-custom-name spec: type: large
Par définition, les ressources composites (et les ressources managées associées) ne sont pas namespacées. Lorsqu'elles le sont, on parle alors de Claim. On le défini exactement comme une ressource composite à la différence près qu'on utilisera le kind qu'on aura défini dans spec.claimNames
(et non pas spec.names)
.
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: CompositeResourceDefinition metadata: name: xrds.custom.api.exemple.org spec: group: custom.api.exemple.org names: kind: XRDS plural: xrds claimNames: kind: RDS plural: rds versions: - name: v1alpha1 served: true referenceable: true schema: openAPIV3Schema: type: object properties: spec: type: object properties: type: type: string #etc.
On constate qu'on a cette fois-ci 2 CRDs qui ont été créées pour le group custom.api.exemple.org
❯ kubectl get crds | grep 'custom.api.exemple.org' rds.custom.api.exemple.org 2024-05-22T12:04:29Z xrds.custom.api.exemple.org 2024-05-22T12:04:29Z
Avec l'exemple ci-dessus, on pourra créer le Claim ci-dessous avec le kind RDS
(et non pas XRDS
) et nos ressources seront cloisonnées au namespace my-namespace
.
apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: RDS metadata: name: my-claimed-database namespace: my-namespace spec: type: large
À noter que spec.claimNames
est un champ optionnel alors que spec.names
est obligatoire !
Note
Cette fonctionnalité alpha est désactivée par défaut. Pour l'utiliser, assurez-vous que le composant core de Crossplane soit lancé avec le flag --enable-usages
.
Les objets Usage
offrent un autre moyen d'empêcher la suppression d'une ressource. On précisera la référence de la ressource managée que l'on souhaite protéger dans un bloc spec.of
:
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1alpha1 kind: Usage metadata: name: protect-prod-rds spec: of: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance resourceSelector: matchLabels: environment: production reason: "Production RDS instance- must not be deleted"
Si on le souhaite, on peut autoriser la suppression de cette ressource qu'après avoir supprimé une autre ressource que l'on définira dans un bloc spec.by
. On fait ainsi une sorte d'ordonnancement pour les suppressions et il est tout à fait possible d'inclure ce type d'objets dans une composition.
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-first-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS resources: - name: RDSInstance base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance metadata: name: my-rds-instance spec: # etc. - name: SubnetGroup base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: SubnetGroup metadata: name: my-subnet-group spec: # etc. # On inclut un objet "Usage" à notre composition - name: PreventDeletion base: apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1alpha1 kind: Usage spec: of: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: SubnetGroup resourceRef: name: my-subnet-group by: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance resourceRef: name: my-rds-instance # etc.
Le mécanisme de patch permet de récupérer et de transformer les valeurs des champs de nos différentes Claims/ressources composites pour les injecter dans nos compositions. On pourra manipuler les valeurs renseignées par nous-même (e.g. taille d'un disque), ou injectées par le contrôleur après création d'une ressource externe (e.g. ARN de la ressource). Un patch s'applique sur une ressource de composition et nous verrons plus tard un moyen pour l'appliquer à l'intégralité de la composition via des EnvironmentConfigs
.
Voici tous les types de patches disponibles à ce jour :
Attention
La liste ci-dessous ne concerne que les patches de ressources individuelles (ressource managée) d'une composition. Nous verrons plus loin un autre contexte où les sources/destinations peuvent changer.
Type de patch | Source de la donnée | Destination de la donnée |
---|---|---|
FromCompositeFieldPath | Un champ d'une ressource composite | Un champ de la ressource managée patchée |
ToCompositeFieldPath | Un champ d'une ressource managée patchée | Un champ d'une ressource composite patchée |
CombineFromComposite | Plusieurs champs d'une ressource composite | Un champ dans la ressource managée patchée |
CombineToComposite | Plusieurs champs d'une ressource managée patchée | Un champ d'une ressource composite |
FromEnvironmentFieldPath | Données issues d'une EnvironmentConfig | Un champ d'une ressource managée patchée. |
ToEnvironmentFieldPath | Un champ dans une ressource managée patchée. | L'environnement d'une EnvironmentConfig |
CombineFromEnvironment | Plusieurs champs issus de l'environnement d'une EnvironmentConfig | Un champ d'une ressource managée patchée. |
CombineToEnvironment | Plusieurs champs d'une ressource managée patchée. | Un champ dans l'environnement d'une EnvironmentConfig |
N.B. : Les sources et destinations de ce tableau ne s'appliquent pas forcément pour les patches de ressource composite via les EnvironmentConfigs (qui seront détaillés dans la section appropriée)
Les ressources managées issues de Claim/ressources composites héritent d'un nommage en <nom_du_claim>-<id_aleatoire>
. On peut changer ce comportement en rajoutant l'annotation crossplane.io/external-name
aux ressources de notre composition. Avec l'aide des patches, on va pouvoir faire du nommage dynamique si on le souhaite.
Reprenons notre premier exemple de composition. On va récupérer le type d'instance déclaré dans notre Claim/ressource composite et le passer à la ressource managée correspondante dans la composition. Aussi, nous injecterons le type d'instance dans le nom de cette ressource :
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-first-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS resources: - name: RDSInstance base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance spec: forProvider: region: eu-west-3 patches: # On récupère le type d'instance depuis le Claim sans le transformer - type: FromCompositeFieldPath fromFieldPath: spec.type toFieldPath: spec.type # On défini un pattern pour le nom de l'instance RDS qui contient un préfixe statique suivi du type de l'instance. # Le type d'instance est récupéré depuis le champ spec.type de notre Claim - type: FromCompositeFieldPath fromFieldPath: spec.type toFieldPath: metadata.annotations["crossplane.io/external-name"] transforms: - type: string string: type: Format fmt: "static-rds-name-%s" # Résultat attendu avec notre exemple : "static-rds-name-large" - name: SubnetGroup # etc.
Attention
Il est tentant d'utiliser les champs spec.resources[].metadata.name
pour nommer nos ressources. Toutefois, le comportement dans une composition n'est pas le même que dans une déclaration de ressource managée unitaire où metadata.name
est alors le nom de la ressource externe par défaut. Ici l'utilisation de spec.resources[].metadata.name
est bien autorisée, mais les valeurs sont ignorées. Dans les compositions, c'est bien l'annotation "crossplane.io/external-name" qui va déterminer le nom final.
On peut également déclarer des patches au niveau Composition (au lieu du niveau Ressource) dans des PatchSets
qui seront alors référençables par n'importe quelle ressource de cette composition.
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-first-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS # On défini un patchset qu'on peut réutiliser dans les ressources de notre composition patchSets: - name: my-patchset patches: - type: FromCompositeFieldPath fromFieldPath: spec.type toFieldPath: spec.type resources: - name: RDSInstance base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance spec: forProvider: region: eu-west-3 patches: # On référence un PatchSet - type: PatchSet patchSetName: my-patchset # On défini un pattern pour le nom de l'instance RDS qui contient un préfixe statique suivi du type de l'instance. # Le type d'instance et récupéré depuis le champ spec.type de notre Claim - type: FromCompositeFieldPath fromFieldPath: spec.type toFieldPath: metadata.annotations["crossplane.io/external-name"] transforms: - type: string string: type: Format fmt: "static-rds-name-%s" # Résultat attendu avec notre exemple : "static-rds-name-large" - name: SubnetGroup # etc.
Je vous laisse explorer tout ce qu'il est possible de faire en lisant la documentation sur le sujet : https://docs.crossplane.io/latest/concepts/patch-and-transform/
Note
EnvironmentConfig
est une fonctionnalité actuellement en alpha et donc désactivée par défaut. Pour l'utiliser, assurez-vous que le composant core de crossplane soit lancé avec le flag --enable-environment-configs
.
Un EnvironmentConfig
est un objet similaire à une ConfigMap
qui sera utilisé pour créer un magasin de donnée en mémoire accessible uniquement au Claim/à la ressource composite. On utilisera ce type d'objet pour stocker de la donnée spécifique à un environement. C'est un mécanisme qui offre de la souplesse aux compositions pour la gestion de différents environnements.
Prenons cet exemple :
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1alpha1 kind: EnvironmentConfig metadata: name: stagging data: env: name: stag rds: instanceType: large
Dans une Composition
, on pourra alors associer notre EnvironmentConfig
de 2 manières :
EnvironmentConfig
via spec.environment.environmentConfigs[].type: Reference
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS environment: environmentConfigs: # Référence directe - type: Reference ref: name: example-environment # etc.
EnvironmentConfig
de l'environnement de stagging en posant un label sur le Claim/la Ressource Composite par exemple.apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS environment: environmentConfigs: # Référence via selector - type: Selector selector: matchLabels: # etc.
Une composition peut référencer plusieurs objets EnvironmentConfig
. Au cours de la création/d'une mise à jour de ressource composite, les différentes EnvironmentConfig
seront alors fusionnées pendant la création du magasin de donnée. On pourra ensuite lire ces données et les manipuler à travers les patches. On pourra par exemple récupérer une valeur du magasin pour rajouter un préfixe au nom de notre ressource composite et ainsi modifier le pattern de toutes les ressources managées sous-jacente.
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS environment: environmentConfigs: - type: Reference ref: name: stagging # On récupère le nom de l'environnement dans l'objet `EnvironmentConfig` et on l'injecte dans le nom de notre ressource composite patches: - type: ToCompositeFieldPath fromFieldPath: env.name toFieldPath: metadata.annotations["crossplane.io/external-name"] transforms: - type: string string: type: Format fmt: "static-rds-name-%s" # résultat attendu avec notre exemple : "static-rds-name-stag" resources: - name: RDSInstance base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance spec: forProvider: region: eu-west-3 # etc.
Pour les patches déclarés dans spec.environment.patches
, ToCompositeFieldPath
copiera la donnée depuis le magasin vers la ressource composite et
FromCompositeFieldPath
copiera la donnée depuis la ressource composite vers le magasin.
Les fonctions sont des bouts de code qui sont exécutés au cours d'une composition. Elles peuvent être écrites dans différents langages. Crossplane fournit quelques fonctions directement sur leur marketplace. Déclarons par exemple une fonction Patch and transform qui reprend toutes les fonctionnalités que nous avons présentées dans la section Patches. On trouvera la documentation de cette fonction ici.
apiVersion: pkg.crossplane.io/v1beta1 kind: Function metadata: name: function-patch-and-transform spec: package: xpkg.upbound.io/crossplane-contrib/function-patch-and-transform:v0.5.0
Les fonctions s'utilisent dans des compositions séquentielles (mode: Pipeline
) dans lesquelles on référencera les fonctions dans les différentes steps. Quand la composition contient plusieurs steps, elles sont exécutées dans leur ordre d'apparition dans la composition. La sortie d'une step est passée en entrée de la step suivante.
Reprenons notre exemple initial en utilisant la fonction patch au lieu des patches du module core.
apiVersion: apiextensions.crossplane.io/v1 kind: Composition metadata: name: my-composition spec: compositeTypeRef: apiVersion: custom.api.exemple.org/v1alpha1 kind: XRDS mode: Pipeline pipeline: - step: patch-and-transform # On référence notre fonction ici functionRef: name: function-patch-and-transform input: apiVersion: pt.fn.crossplane.io/v1beta1 kind: Resources resources: # On déclare notre ressource ici - name: storage-bucket base: apiVersion: rds.aws.upbound.io/v1beta1 kind: Instance spec: forProvider: region: eu-west-3 # On déclare les patches ici, mais en entrée d'une fonction cette fois patches: - type: FromCompositeFieldPath fromFieldPath: spec.type toFieldPath: spec.type - type: FromCompositeFieldPath fromFieldPath: spec.type toFieldPath: metadata.annotations["crossplane.io/external-name"] transforms: - type: string string: type: Format fmt: "static-rds-name-%s" - name: SubnetGroup # etc.
Avec cet exemple, nous nous attendons à obtenir le même résultat qu'avec la méthode précédente. La différence majeure est que le rendu du template ne repose plus uniquement sur le module core de Crossplane, mais sur différents packages que nous pourrons utiliser localement pour faire un rendering de nos compositions à travers la commande render
de la CLI Crossplane.
Crossplane a développé le projet Upjet
, capable de générer automatiquement le code d'un provider Crossplane en lisant le code d'un provider Terraform. Il a servi d'accélérateur pour la création des principaux providers Crossplane tels que upbound/provider-aws
; upbound/provider-azure
ou upbound/provider-gcp
et pourrait vous être utile si vous souhaitez migrer un de vos provider personnalisé.
Le dépôt du projet se trouve ici : https://github.com/crossplane/upjet
Vous avez maintenant pas mal de matière pour commencer à jouer sérieusement avec Crossplane. Vous l'avez vu, c'est un projet assez conséquent qui nécessite d'être manipulé pour bien en comprendre les concepts. Toutefois, je suis convaincu que l'investissement sera rentable au vu des perspectives qu'il offre. Nous aurons l'occasion de compléter ce tour d'horizon dans de prochains articles, qui parlerons notamment de l'interfaçage de Crossplane avec d'autres systèmes comme Argo CD. Alors Stay Tuned 😉.
Auteur(s)
Dimitri Fert
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