Votre CI de qualité

Votre CI de qualité


La qualité est un vaste sujet, surtout quand on l'associe au développement d'application web.

Ce qui est encore plus compliqué, c'est de mettre en place l'environnement d'intégration continue (CI) de suivi de qualité.

Pendant plus de 2 ans, nous avons mis en place une CI de qualité chez LeMonde.fr qui a évolué en fonction de nos besoins. Le but de cet article est de comprendre la stratégie et les technos choisies pour la CI d'un site comme LeMonde.fr

La partie Symfony

Comme pour tout langage de programmation, la première chose que l'on veut vérifier, c'est la syntaxe. La première chose à mettre en place est donc un vérificateur de syntaxe en PHP.

php -l somefile.php

Maintenant, il faut savoir quand faire cette vérification. L'idée numéro 1 étant de laisser le développeur le faire avant d'envoyer son code sur git. Si l'appel n'est pas automatisé, 1 fois sur 3, le développeur ne lance pas la commande.

L'idée est donc de le faire à chaque commit. Pour cela rien de plus simple, on ajoute un hook de pre-commit.

Dans le fichier .git/hooks/pre-commit il faut ajouter le code suivant.

#!/bin/sh BADWORDS='var_dump|die|todo' EXITCODE=0 FILES=`git diff --cached --diff-filter=ACMRTUXB --name-only $against --` for FILE in $FILES ; do if [ "${FILE##*.}" = "php" ]; then php -l "$FILE" if [ $? -gt 0 ]; then EXITCODE=1 fi grep -H -i -n -E "${BADWORDS}" $FILE if [ $? -eq 0 ]; then EXITCODE=1 fi fi done if [ $EXITCODE -gt 0 ]; then echo echo 'Fix the above errors or use:' echo ' git commit --no-validate' echo fi exit $EXITCODE

Si tout est ok, lors de chaque commit , le hook va vérifier la syntaxe php.

Une fois cela validé, la suite logique est de faire en sorte que les développeurs codent tous avec les mêmes standards. Ce qui est bien, c'est que PHP a déjà des standards : les PSR.

Encore faut-il que tous les développeurs les suivent, c'est assez simple en PHP. Nous avons ajouté dans notre hook de pre-commit la commande de vérification disponible dans cet article, vérifier la qualité du code

Nous étions satisfaits mais c'était assez contraignant de passer par les hooks git. La première difficulté était que chaque développeur pouvait changer ses hooks, ce qui peut poser des problèmes.

Nous avons donc regardé les solutions du marché, et comme nous utilisions Github, Travis était la plus approprié.

La migration était simple, nous avons ajouté le fichier .travis.yml dans notre projet contenant les mêmes scripts de vérification.

before_script: - ! find . -type f -name "*.php" -exec php -d error_reporting=32767 -l {} \; 2>&1 >&- | grep "^"

La vérification ne se faisait que lors d'une pull request. Il fallait aider le développeur à voir les erreurs de coding style et syntaxe avant, c'est-à-dire pendant son développement. Nous avons choisi d'utiliser l'editorconfig ! L'editorconfig est un fichier que l'on ajoute à la racine du repo et qui est utilisé par la plupart des IDE pour vérifier en live la syntaxe.

Exemple de fichier .editorconfig

# EditorConfig helps developers define and maintain consistent # coding styles between different editors and IDEs # editorconfig.org root = true [*.md] trim_trailing_whitespace = false indent_style = tabs [*] end_of_line = lf charset = utf-8 trim_trailing_whitespace = true insert_final_newline = true indent_size = 4 indent_style = space [*.{js,jsx,json}] indent_size = 2 indent_style = space [Makefile] indent_size = 4 indent_style = tabs

La syntaxe c'est fait !!!!

Passons au code ! Comme tout le monde, nous avions des tests unitaires et fonctionnels en phpunit. Comme nous avions Travis, qui était en place, il fallait seulement ajouter le script pour les lancer dans la configuration.

//.travis.yml script: ## PHPUnit - vendor/bin/phpunit

Bravo vos tests sont dans la CI !!!

Après cette importante étape, nous avons cherché à savoir ce qui nous manquait. Nous avions des tests, mais cela n'attestait pas de la qualité de notre code, seulement du fait qu'il était fonctionnel. Pour améliorer la qualité du code, nous avons alors instauré l'obligation d'une relecture par deux autres développeurs de chaque pull request afin qu'elle soit validée. Nous avions la sensation que la qualité était meilleure car les gens posaient les bonnes questions :

  1. pourquoi cette variable ?
  2. ton nom de fonction est étrange.
  3. tu pourrais utiliser cette fonction.
  4. j'ai déjà codé un truc ressemblant.
  5. etc...

Mais il nous est arrivé que certaines pull requests nous aient posé des problèmes. Des questions du type for ou while sont apparues dans les codes review et cela est devenu trollLand sur certaines pull requests. Comment faire ?

L'idée fut d'avoir un juge de touche Nous avons cherché et nous avons choisi Scrutinizer. Scrutinizer est une solution qui permet de juger votre code. Il vous donne une note en prenant en compte plusieurs signes de qualité :

  1. nom de variable
  2. taille du code
  3. ré-utilisation
  4. psr
  5. etc...

La mise en place est simple puisque Scrutinizer se plugue facilement à Github. Il suffit d'ajouter un fichier .scrutinizer.yml dans votre projet.

Exemple:

checks: php: verify_property_names: true verify_argument_usable_as_reference: true verify_access_scope_valid: true variable_existence: true useless_calls: true use_statement_alias_conflict: true use_self_instead_of_fqcn: true uppercase_constants: true unused_variables: true unused_properties: true unused_methods: true unused_parameters: true unreachable_code: true too_many_arguments: true symfony_request_injection: true switch_fallthrough_commented: true sql_injection_vulnerabilities: true single_namespace_per_use: true simplify_boolean_return: true side_effects_or_types: true security_vulnerabilities: true return_doc_comments: true return_doc_comment_if_not_inferrable: true require_scope_for_properties: true require_scope_for_methods: true require_php_tag_first: true remove_extra_empty_lines: true psr2_switch_declaration: true psr2_class_declaration: true property_assignments: true properties_in_camelcaps: true prefer_while_loop_over_for_loop: true precedence_mistakes: true precedence_in_conditions: true phpunit_assertions: true php5_style_constructor: true parse_doc_comments: true parameters_in_camelcaps: true parameter_non_unique: true parameter_doc_comments: true param_doc_comment_if_not_inferrable: true overriding_private_members: true optional_parameters_at_the_end: true one_class_per_file: true non_commented_empty_catch_block: true no_unnecessary_if: true no_unnecessary_final_modifier: true no_underscore_prefix_in_properties: true no_underscore_prefix_in_methods: true no_trait_type_hints: true no_trailing_whitespace: true no_short_variable_names: minimum: '3' no_short_open_tag: true no_short_method_names: minimum: '3' no_property_on_interface: true no_non_implemented_abstract_methods: true no_new_line_at_end_of_file: true no_long_variable_names: maximum: '20' no_goto: true no_global_keyword: true no_exit: true no_eval: true no_error_suppression: true no_empty_statements: true no_duplicate_arguments: true no_debug_code: true no_commented_out_code: true newline_at_end_of_file: true more_specific_types_in_doc_comments: true naming_conventions: local_variable: '^[a-z][a-zA-Z0-9]*$' abstract_class_name: ^Abstract|Factory$ utility_class_name: 'Utils?$' constant_name: '^[A-Z][A-Z0-9]*(?:_[A-Z0-9]+)*$' property_name: '^[a-z][a-zA-Z0-9]*$' method_name: '^(?:[a-z]|__)[a-zA-Z0-9]*$' parameter_name: '^[a-z][a-zA-Z0-9]*$' interface_name: '^[A-Z][a-zA-Z0-9]*Interface$' type_name: '^[A-Z][a-zA-Z0-9]*$' exception_name: '^[A-Z][a-zA-Z0-9]*Exception$' isser_method_name: '^(?:is|has|should|may|supports)' line_length: max_length: '120' method_calls_on_non_object: true missing_arguments: true align_assignments: true argument_type_checks: true assignment_of_null_return: true avoid_aliased_php_functions: true avoid_closing_tag: true avoid_conflicting_incrementers: true avoid_corrupting_byteorder_marks: true avoid_duplicate_types: true avoid_entity_manager_injection: true avoid_fixme_comments: true avoid_length_functions_in_loops: true avoid_multiple_statements_on_same_line: true avoid_perl_style_comments: true avoid_superglobals: true avoid_todo_comments: true avoid_unnecessary_concatenation: true avoid_usage_of_logical_operators: true avoid_useless_overridden_methods: true blank_line_after_namespace_declaration: true catch_class_exists: true classes_in_camel_caps: true closure_use_modifiable: true closure_use_not_conflicting: true code_rating: true deadlock_detection_in_loops: true deprecated_code_usage: true duplication: true encourage_postdec_operator: true encourage_shallow_comparison: true encourage_single_quotes: true fix_doc_comments: true fix_line_ending: true fix_use_statements: remove_unused: true preserve_multiple: false preserve_blanklines: false order_alphabetically: true foreach_traversable: true foreach_usable_as_reference: true instanceof_class_exists: true function_in_camel_caps: true tools: external_code_coverage: timeout: 600 build_failure_conditions: - 'elements.rating(<= D).new.exists' - 'issues.label("coding-style").new.exists' - 'issues.severity(>= MINOR).new.exists' - 'project.metric_change("scrutinizer.test_coverage", < -0.10)' - 'patches.label("Doc Comments").exists'

Vous pouvez configurer énormément de choses mais surtout les conditions d'acceptation. Comme vous le voyez dans la configuration, on y trouve build_failure_conditions qui permet de mettre les seuils d'acceptation de la pull request.

Scrutinizer permet aussi de gérer le taux de code coverage, il faut alors l'envoyer à Scrutinizer à partir de la sortie de Travis. Un tutoriel est disponible ici. Normalement, il vous faut ajouter ceci dans le fichier .travis.yml

after_script: ## Scrutinizer - wget https://scrutinizer-ci.com/ocular.phar - php ocular.phar --access-token="TOKEN" code-coverage:upload --format=php-clover ./build/logs/clover.xml

Scrutinizer est assez complet et permet de suivre la qualité de votre code au fil du temps, en vous envoyant des mails de suivi et vous proposant des dashboards.

Encore une étape de terminée !!!!

Nous avons utilisé cette stack pendant plus d'un an, nous étions assez satisfait. Puis un jour, un article sur les tests de mutation, nous a donné envie d'aller plus loin. Nous avons alors essayé les tests de mutation, ce qui nous a permis de voir que même avec un code coverage de 90%, il y avait des tests qui ne faisaient rien ou qui testaient mal le code. Après avoir fait les changements, nous voulions aussi l'introduire dans notre CI. Le premier réflexe étant d'ajouter le script dans la configuration travis. Grosse erreur, le script mettant plus de 20 minutes sur notre projet, nous avions les jobs Travis en attente sur les autres projets. Mais heureusement, Travis avait sorti une nouvelle fonctionnalité qui permet de lancer les jobs en mode CRON et donc de le faire qu'une fois par jour, ce qui est suffisant pour ce genre de test. Il nous suffsait alors d'ajouter la config suivante.

//.travis.yml script: - | if [[ "$TRAVIS_EVENT_TYPE" == 'cron' && "$TRAVIS_BRANCH" == 'master' ]]; then php bin/humbug php bin/humbug stats ./build/humbug/log.json --skip-killed=yes -vvv fi

Il suffit alors de regarder chaque jour le build humbug fait sur la branche master.

La dernière étape de la partie php est terminée !!!!

La partie javascript

L'architecture évoluant, nous avons dû nous adapter et donc travailler de plus en plus avec du javascript.

Nous avons alors réfléchi à la même problématique, du javascript oui, mais de qualité.

Encore une fois, nous avons commencé par la syntaxe avec la mise en place Eslint. Nous avons choisi comme standard la configuration de airbnb.

--- extends: "airbnb" env: node: true browser: true jest: true settings: import/resolver: webpack: config: 'app/config/webpack.config.js'

Puis nous avons ajouté la vérification à la configuration de Travis.

//.travis.yml script: - eslint src app/config --ext .js --ext .jsx

Comme nous faisons déjà du javascript dans le frontend, notre Editorconfig était correctement configuré.

Étape 1, 3 secondes !!!

Nous avons alors fait les tests unitaires. Comme toujours le choix de la techno ne fut pas simple. Mais comme nous faisions du react, jest s'est très vite imposé. Une fois les tests développés, nous avons encore une fois ajouté l'appel dans la configuration Travis.

//.travis.yml script: - jest

Étape 2, done !!!!

Comme nous le savions de notre expérience en PHP, tout cela ne suffisait pas. Nous avons donc cherché un outil équivalent à Scrutinizer et nous avons trouvé Bithound. Cet outil est un peu moins poussé, mais il permet de mettre une note sur votre code et surtout de vous alerter quand des librairies extérieures ne sont plus à jour.

La configuration est comme toujours un fichier à la racine du projet.

//.bithoundrc { "ignore": [ "**/node_modules/**" ], "test": [ "**/*.spec.js*" ], "critics": { "lint": { "engine": "eslint" } } }

Bithound n'est pas mal mais n'apporte pas les mêmes fonctionnalités que Scrutinizer. Il n'y a pas de dashboard de suivi et les checks sont limités.

Et voila, votre javascript est maintenant de qualité !!!

Nous n'avons malheureusement pas trouvé une technologie permettant de faire des tests de mutation avec Jest, donc nous n'avons pas passé cette étape sur le code javascript. (Avez-vous des solutions ?)

Partie CSS

On l'oublie souvent mais le CSS, c'est aussi du code, et la qualité de celui-ci doit aussi être prise en compte.

Jamais deux sans trois, on commence par la syntaxe. Pour cela, nous avons utilisé Stylelint qui permet de gérer la syntaxe de vos fichiers CSS. Stylelint permet de nombreuses vérifications:

  1. Ne pas avoir de commentaire vide
  2. Le nombre de sélecteurs max
  3. Vérification des accolades
  4. etc...

Si vous suivez le tutoriel, vous devez écrire un fichier de configuration à la racine de votre repository.

Exemple de fichier .stylelintrc

{ "plugins": [ "stylelint-order" ], "rules": { "color-hex-case": "lower", "color-no-invalid-hex": true, "font-weight-notation": "named-where-possible", "indentation": 4, "function-max-empty-lines": 2, "function-comma-space-after": "always-single-line", "function-parentheses-space-inside": "never-single-line", "block-closing-brace-newline-after": [ "always-multi-line", { "ignoreAtRules": ["if", "else"] } ], "number-leading-zero": "always", "number-no-trailing-zeros": true, "number-max-precision": 6, "block-no-empty": true, "comment-no-empty": true, "declaration-bang-space-before": "always", "declaration-block-no-duplicate-properties": [ true, { "ignore": ["consecutive-duplicates"] } ], "string-quotes": "single", "max-line-length": 100, "max-empty-lines": 2, "max-nesting-depth": [3, { "ignoreAtRules": ["if", "else", "include"] } ], "order/declaration-block-order": [ "custom-properties", "dollar-variables", { "type": "at-rule", "name": "include", "hasBlock": false }, "declarations", { "type": "at-rule", "name": "include", "parameter": "to-screen", "hasBlock": true },{ "type": "at-rule", "name": "include", "parameter": "from-screen", "hasBlock": true },{ "type": "at-rule", "name": "include", "parameter": "from-to-screen", "hasBlock": true },{ "type": "at-rule", "name": "include", "parameter": "at-screen", "hasBlock": true }, "rules" ], "order/declaration-block-properties-specified-order" : [ [ "box-sizing", "display", "float", "flex", "flex-flow", "flex-basis", "align-self", "align-items", "order", "position", "top", "right", "bottom", "left", "min-width", "z-index", "width", "max-width", "min-height", "height", "max-height", "overflow", "overflow-y", "overflow-x", "padding", "padding-top", "padding-right", "padding-bottom", "padding-left", "margin", "margin-top", "margin-right", "margin-bottom", "margin-left" ], { "unspecified": "bottom" } ] } }

Pour lancer ceci dans nos CI, nous avons utilisé le plugin pour gulp et donc ajouté une tâche gulp.

gulp.task('scss:lint', () => { const lintPlugins = [ stylelint(), reporter({ clearReportedMessages: true, }), ]; return gulp.src(path.resolve(src.scss, '**/*.scss')) .pipe(postcss(lintPlugins, { syntax }).on('error', onError)); });

Et comme à chaque fois, il nous faut ajouter la commande dans le fichier .travis.yml.

script: - gulp scss:lint

La seconde façon de vérifier la qualité du CSS est de faire des tests de non régression visuelle. Pour cela BackstopJs est une solution complète, qui permet de tester deux versions de votre code html/css.

L'idée est de générer une version statique des pages de votre site avec votre code actuel et de stocker le résultat. Ensuite, vous pouvez faire des modifications de votre code et lancer les tests de régression visuelle, cela génère un site qui vous montre les différences entre les deux versions. À vous de décider si la différence est normale ou non.

Nous n'avons pas ajouté cette vérification dans la partie automatique de la CI, parce que souvent les tests montrent des différences normales et non des erreurs. Mais pour rendre ceci plus simple, nous avions généré le site statique de BackstopJs lors d'un merge dans master. Pour cela, nous utilisions la variable d'environnement de travis qui permet de connaître la branche, si celle-ci était un tag, nous déployions le site dans un bucket lisible par tout le monde et qui permettait de faire les vérifications manuelles.

Voici l'exemple de configuration Travis.

language: node_js node_js: - 6.7.0 sudo: false cache: directories: - node_modules script: - make lint install: - make install - mkdir -p "deploy/${TRAVIS_TAG}" - cp -R public/assets "deploy/${TRAVIS_TAG}" deploy: provider: gcs access_key_id: GOOGLE_ID secret_access_key: secure: SECURE bucket: BUCKET_NAME acl: public-read local-dir: deploy skip_cleanup: true on: repo: lemonde/pattern-guides branch: master tags: true condition: $TRAVIS_TAG =~ [0-9]+\.[0-9]+\.[0-9]+

Nous avions avec cela gagné en qualité CSS et avons eu beaucoup moins de régression visuelle.

Partie WebPerformance

Parce que la WebPerformance, c'est aussi de la qualité, nous avons ajouté un outil dans notre CI pour suivre cette dernière.

Nous avons choisi Speedcurve, un outil de monitoring simple d'utilisation et surtout qui permet de suivre les concurrents.

Speedcurve permet beaucoup de choses, nous avons essayé d'utiliser l'ensemble des fonctionnalités disponibles.

La première chose est de suivre la WebPerformance de votre site en production. Speedcurve va, selon votre configuration, se connecter plusieurs fois dans la journée sur votre site et faire des calculs de WebPerformance.

Speedcurve vous renvoie plusieurs indicateurs très sympas :

  • Start Render
  • Speed Index
  • Visually Complete
  • Page Load Time
  • css size
  • Image Size
  • etc ...

Ce qui est intéressant avec cette fonctionnalité, c'est de pouvoir suivre jour après jour votre WebPerformance.

La seconde chose est que vous pouvez mettre d'autres sites que le votre et donc vérifier votre WebPerformance par rapport aux autres.

La dernière fonctionnalité importante permet de lancer une demande de vérification via une API. Nous avions alors, après chaque mise en production lancée, un check sur Speedcurve en le nommant avec le numéro de la release mise en prod. Ceci permet ensuite de voir sur l'ensemble des dashboards disponible sur Speedcurve le moment de la mise en production, mais aussi de faire des comparaisons entre les releases.

Conclusion

L'utilisation de l'ensemble des outils nous a permis de suivre la qualité de notre site dans le temps. Ceci permet d'éviter la dette technique qui peut très vite s'accumuler. Effectivement, cela prend du temps de mettre tous les outils en place, mais il faut savoir le prendre pour en gagner après. Nous avons mis plus de deux ans pour avoir l'ensemble des outils, allez y pas à pas et vous y arriverez.

Auteur(s)

Jonathan Jalouzot

Jonathan Jalouzot

Lead développeur au @lemondefr, mes technologies sont le symfony depuis 2009, le nodejs, l'angularjs, rabbitMq etc ... J'adore les médias et aimerai continuer dans ce secteur plein de surprise. Vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux: Twitter: @captainjojo42 Instagram: @captainjojo42 Linkedin: https://fr.linkedin.com/in/jonathanjalouzot Github: https://github.com/captainjojo

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